Lorsque j’ai vu s’afficher pour la première fois le message « système antipollution défaillant » sur le tableau de bord d’une 207, je me suis posée la même question que beaucoup : est-ce grave ? est-ce que je peux encore rouler ? Et surtout… combien vais-je devoir dépenser ?
Ce message est malheureusement courant sur les Peugeot 207, en particulier les modèles diesel 1.6 HDi, mais il peut aussi toucher certaines versions essence. Et même si la voiture reste souvent roulante, ce n’est jamais un signal à prendre à la légère.
👉 L’article en résumé :
Que signifie exactement ce message d’erreur ?
En fait, le système antipollution désigne l’ensemble des dispositifs qui réduisent les émissions nocives du moteur. Sur une 207, cela comprend notamment la vanne EGR, le filtre à particules (FAP), les sondes lambda, les capteurs de pression, ou encore les bougies de préchauffage.
Le moteur est surveillé en permanence par un calculateur. Dès qu’il détecte une anomalie dans l’un de ces composants, il affiche ce message générique. Ce n’est donc pas un diagnostic à lui seul, mais un signal d’alerte. Et selon le cas, les performances du moteur peuvent être bridées : on parle alors de mode dégradé.
Les pannes les plus fréquentes sur la Peugeot 207
À force de creuser le sujet, j’ai remarqué que ce message s’accompagnait très souvent d’un problème bien identifié. Sur la 207, plusieurs causes reviennent régulièrement :
Dans d’autres cas, il peut s’agir de bougies de préchauffage grillées (code P1351), d’une sonde lambda fatiguée ou même d’un injecteur défaillant. Un problème de câblage ou d’humidité dans un connecteur peut aussi être en cause, surtout sur les modèles plus anciens.
C’est justement cette diversité qui complique le diagnostic : le message reste le même, quelle que soit la pièce concernée.
Comment savoir d’où vient le problème ?

C’est la question que je me suis posée en voyant ce message pour la première fois. Et la seule vraie réponse, c’est : faire un passage à la valise de diagnostic. Grâce à elle, on peut lire précisément le code erreur stocké dans le calculateur. Cela évite de changer une pièce au hasard et de gaspiller du temps… et de l’argent.
Certains symptômes peuvent toutefois orienter vers une cause :
Mais dans tous les cas, seul un vrai diagnostic permet de trancher.
Peut-on continuer à rouler avec ce défaut ?
La tentation est grande de se dire qu’on verra ça plus tard. Et c’est compréhensible. Mais attention : même si la voiture roule, il y a des risques.
D’abord, le moteur peut passer en mode dégradé, ce qui limite la puissance et peut poser problème sur autoroute ou en côte. Ensuite, un défaut non corrigé peut abîmer d’autres pièces : un FAP saturé fait forcer le turbo, une EGR encrassée augmente la température moteur…
Enfin, le contrôle technique refusera le véhicule en cas de défaut antipollution. Et en cas de revente, cela bloque toute transaction.
Quelles solutions selon la panne détectée ?
Tout dépend du diagnostic, mais les réparations les plus courantes sont :
Je déconseille d’effacer le défaut sans intervenir : le message reviendra, et les dommages risquent de s’aggraver.
Quel budget prévoir pour une réparation ?
Je me suis penchée sur les tarifs moyens pratiqués par les garages :
Le coût final dépend donc de la pièce en cause et du garage choisi. Mais agir vite permet souvent d’éviter un remplacement complet.
Peut-on prévenir ce genre de problème ?
Oui, et c’est une bonne nouvelle. J’ai noté que la plupart des pannes antipollution sont liées à l’encrassement, souvent causé par un usage urbain et des trajets trop courts. Quelques habitudes peuvent donc faire la différence :
Ces gestes simples permettent souvent d’éviter les interventions lourdes… et coûteuses.






