Écran C4 Picasso qui ne s’allume plus : que faire quand tout devient noir ? 

exemple d'un écran de voiture qui fonctionne pas
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Je crois qu’on a tous connu ce petit moment de panique : on monte dans sa C4 Picasso, on met le contact… et là, plus rien. L’écran central reste désespérément noir, aucune réaction, comme s’il avait décidé de faire grève. Sur un modèle aussi digitalisé que le Picasso, c’est vite stressant : plus de GPS, plus de radio, plus d’accès aux réglages. J’ai pris le temps de creuser le sujet, d’analyser les retours d’utilisateurs et les causes techniques les plus fréquentes. Voici tout ce que j’ai trouvé, et comment je m’y prendrais pour ramener cet écran à la vie.

Les écrans SMEG/SMEG+ du C4 Picasso sont souvent touchés par des bugs.
Une batterie faible ou un fusible grillé cause souvent l’écran noir.
Le reset BSI ou un appui long sur “DARK” peut relancer le système.
Une réparation mémoire coûte entre 200 et 400 €, contre 900 € pour un remplacement complet.
Pour éviter les pannes, mieux vaut surveiller la batterie et les mises à jour logicielles.

Quand l’écran reste noir : comprendre d’où vient le problème 

Avant de tout démonter, je vérifie à quelle génération de C4 Picasso j’ai affaire. Le C4 Picasso I (2006–2013) utilisait des systèmes multimédia classiques, tandis que le C4 Picasso II (2013–2018) embarque des écrans tactiles SMEG ou SMEG+, puis NAC sur les dernières versions. Et ces écrans ne réagissent pas tous de la même façon aux pannes.

Quand l’écran ne s’allume plus, il existe plusieurs scénarios :

Certains voient l’écran s’allumer un instant, puis s’éteindre ou rester bloqué sur le logo Citroën.
D’autres ont un noir total, sans son ni image.
Enfin, il y a les cas de redémarrages aléatoires, souvent après un débranchement de batterie.

Dans la plupart des situations, ce n’est pas forcément un écran “mort”, mais un souci d’alimentation ou de bug logiciel.

Les vérifications simples à faire soi-même

J’aime commencer par les basiques : la batterie, les fusibles et les connexions. Un simple test de tension permet déjà d’écarter pas mal d’hypothèses.

Une batterie à 12,2 volts au repos et environ 14 volts moteur tournant est considérée comme en bon état. Si elle descend sous les 12 volts, le système multimédia peut refuser de démarrer, car il détecte une tension trop faible pour alimenter correctement les modules.

Je contrôle ensuite les fusibles liés au système multimédia :

Sur les C4 Picasso I, c’est souvent le fusible F8 (20 A) dans la boîte habitacle, parfois aussi le F9 (30 A) pour le multimédia.
Sur les C4 Picasso II, il faut jeter un œil au F18 (20 A) ou F6 (15 A) selon les versions, voire au F29 (20 A) sur les modèles restylés (2016–2017).

Un simple remplacement d’un fusible grillé a suffi à régler le problème chez plus d’un propriétaire.

Les astuces pour relancer le système sans passer par le garage

Quand tout semble bloqué, j’essaie deux manœuvres très utiles avant de penser à une panne grave :

  1. Le redémarrage de l’écran : sur certains modèles équipés de GPS, un appui long (environ 15 secondes) sur le bouton “DARK” force le redémarrage du système.
  2. Le reset du BSI (le calculateur central) : une opération simple, mais à faire dans les règles. Je coupe le contact, j’attends que tous les voyants s’éteignent, puis je débranche la batterie pendant une dizaine de minutes. Ensuite, je la rebranche et je laisse la voiture se “réveiller” doucement avant de mettre le contact.

Beaucoup de conducteurs rapportent que leur écran refonctionne après cette manipulation. Cela permet au BSI et à l’écran de se resynchroniser, surtout après une chute de tension.

Quand la panne persiste : les causes plus sérieuses à envisager

Si malgré tout l’écran reste noir, il faut alors explorer d’autres pistes.

Les bugs logiciels sont très fréquents sur les systèmes SMEG et SMEG+. Certains écrans restent bloqués sur le logo Citroën ou redémarrent en boucle. Dans ces cas, une mise à jour logicielle ou une réparation de la mémoire interne peut suffire. Certains garages spécialisés ou électroniciens auto proposent ce type de service pour entre 200 et 400 €, bien moins cher qu’un remplacement complet.

Autre possibilité : un souci de connectique. Le câble LVDS (celui qui transmet l’image à l’écran) peut s’être desserré ou oxydé avec le temps, notamment après des années de vibrations ou de chaleur. Là, il faut souvent démonter la façade centrale pour inspecter la prise et vérifier la continuité.

Enfin, il y a le cas moins chanceux de l’écran défaillant. Si le son fonctionne encore (radio, radar de recul, etc.) mais que l’image reste noire, c’est probablement le rétroéclairage LCD qui a rendu l’âme. Dans ce cas, on peut faire remplacer la vitre tactile seule pour environ 300 à 350 €, ou l’écran complet entre 500 et 900 € selon le modèle et la disponibilité.

Comment éviter que cela se reproduise 

Un écran tactile reste une pièce sensible, surtout dans une voiture exposée au soleil. Pour éviter qu’il ne recommence à bouder, je fais attention à trois choses :

Protéger le tableau de bord quand la voiture reste longtemps en plein soleil. La chaleur excessive fragilise les circuits et les nappes d’écran.
Surveiller la batterie, surtout en hiver : une tension trop basse est la cause numéro un des bugs d’affichage.
Maintenir les logiciels à jour, car PSA a publié plusieurs correctifs pour améliorer la stabilité des systèmes SMEG.

Ces petits réflexes allongent vraiment la durée de vie de l’écran et limitent les redémarrages intempestifs.

Ce qu’il faut retenir 

Une tension batterie sous les 12 volts suffit parfois à bloquer le système.
Le fusible F8, F18 ou F29 selon la génération est souvent en cause.
Le reset BSI résout de nombreux écrans “figés”.
Une mise à jour ou une réparation mémoire peut éviter un remplacement coûteux.
Un écran d’occasion se trouve entre 60 et 250 €, contre 900 € neuf en concession.

Quand l’écran de ma C4 Picasso ne s’allume plus, je ne me précipite pas vers la concession. Je commence par la base : batterie, fusible, reset. Neuf fois sur dix, c’est une panne mineure qu’on peut résoudre soi-même avec un peu de méthode. Et si le problème persiste, mieux vaut consulter un spécialiste électronique auto plutôt que de remplacer à l’aveugle. Un diagnostic précis fait souvent économiser plusieurs centaines d’euros… et quelques sueurs froides sur la route.

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